Qui me manquera tant.
Je rêve... J'ouvre la paume
De ma main quand
Je manque d'inspiration.
J'y semble lire la suite
De ma logique et ma raison.
Comme la fuite
De l'eau hors du fleuve
En se jettant dans la mer
Comme, avant qu'il ne pleuve,
Les enfants rentrant près de leur mère.
Je m'imagine saisons et paysages...
Dans mon esprit en folie, foisonnent
Toutes sortes de personnages
Et dans mes oreilles leurs mots raisonnent.
C'est tout un monde
Dans lequel je me réfugie
Mais c'est mon esprit qui fonde
Une porte qui,
Inaccessible aux sérieux
Et aux pénibles galères,
S'ouvre sur mille cieux
Tous extraordinaires.
C'est un monde où il fait bon de vivre
Que je tire du plus profond de moi
Chaque être a une envie, un sourire,
Pour en créer un autre qui, sans quoi
Le monde lui même
La terre, en tant q'elle-même
Ne serait plus que du noir
Noir corbeau, noir effroi
Rien, ni personne, ni même toi
Ne pourrait plus rien voir
Au beau monde d'un rêve.
Un de tes rêves, tes rêves d'enfants
Rappelle-toi, tes royaumes, valets, princesses, rois,
Fées, magiciens, ces rêves d'antan
Couche les sur papier et tranquille tu seras
Car tu pourras rêver à jamais.
Et les rêves c'est toi.
C'est en pensant à mes histoires que je continue, en rêvant dans mon lit